LA SOUFRIERE

La Soufrière, surnommée « la vieille dame », est un volcan en activité situé en Guadeloupe, dans le parc national du même nom, dans le Sud de l'île de Basse-Terre. La commune de Basse-Terre, chef-lieu du département d'outre-mer se trouve à une dizaine de kilomètres au sud-ouest et les chutes du Carbet sur son flanc est. C’est le seul volcan actif de l’île, actuellement à l’état de repos éruptif.
La Soufrière fait partie d’un ensemble volcanique composé des volcans Carmichaël, le Nez Cassé, l’Échelle, la Citerne et la Madeleine. C'est l’un des neuf volcans actifs des Petites Antilles.

Le sommet de la Soufrière, appelé La Découverte, culmine à une altitude de 1 467 mètres[2],[1]. C’est le plus haut sommet de la Guadeloupe et des Petites Antilles. Son dôme de lave prend la forme d’un cône tronqué de 900 mètres de diamètre à sa base. Il n’y a pas de véritable cratère, mais plusieurs bouches éruptives, des gouffres d’où s’échappent des vapeurs sulfureuses et des entailles profondes.
Le paysage est rocheux et chaotique, quasi lunaire, hérissé de pitons. Il est souvent recouvert de brumes. Plusieurs pistes balisées parcourent le sommet volcanique.
C’est un volcan actif de type péléen — explosif à nuées ardentes — et de formation récente (100 000 à 200 000 ans). Son activité est marquée par des fumerolles, des vapeurs sulfureuses et des sources chaudes sur différents points du sommet. Il est le seul à être actif en Guadeloupe depuis 10 000 ans.

On établit la dernière éruption magmatique explosive de la Soufrière vers 1440 avec plus ou moins un siècle d'incertitude  ou peut-être vers 1530 avec plus ou moins 30 ans d'incertitude.
La première description de la Soufrière est le fait du père Jacques Du Tertre dans L'Histoire générale des Antilles habitées par les François paru en 1667-1671.
En 1797, une éruption phréatique d’importance eut lieu. Il ne peut être exclu que cette éruption-là ait été elle aussi celle d’une nappe captive et non d’une nappe phréatique, c’est-à-dire mise à la pression atmosphérique. Une autre éruption phréatique mineure a lieu en 1956.

L’accès au sommet de la Soufrière est possible via des circuits de randonnée pédestre. Certains secteurs au sommet restent interdits en raison de gaz acides et toxiques. L'ascension est relativement facile, certaines précautions restent nécessaires.
Le départ classique se fait à partir des « Bains Jaunes » (altitude 950 mètres), puis il faut prendre la « trace du Pas du Roy ». L'accès direct en voiture au parking de la « Savane à Mulets » (altitude 1 140 mètres) n'est plus possible depuis le séisme des Saintes du 21 novembre 2004 qui a entrainé l’éboulement d’un flanc du piton Tarade.






















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